Ancien et éminent adhérent de l’Union Nationale des Combattants de Nice, il honore de sa présence tous les temps forts de la Fédération Départementale des Alpes Maritimes et assiste à la quasi totalité des manifestations patriotiques de la Métropole Nice Côte d’Azur.
C’est le 14 Juillet dernier que le Général Jean-Luc JANIN s’est vu remettre devant le front des troupes les insignes de Grand Officier de l’Ordre National du Mérite par le Général de division Jean NOS, Grand Officier de la Légion d’honneur et Grand Officier de l’ONM.
Le Général JANIN, né à Gabes en 1925 a passé toute sa jeunesse en Tunisie. Dans les mois qui suivirent la libération de ce pays par les troupes alliées, il s’engage le jour de ses 18 ans, en Novembre 1943, pour la durée de la guerre, alors qu’il est lycéen, en, classe de mathématiques élémentaires, dans l’esprit de participer à la libération de la France. Pour des raisons indépendantes de sa volonté, il ne peut y apporter tout le concours qu’il avait souhaité.
Désigné, quelques mois avant l’armistice, pour suivre les cours de l’Ecole Militaire interarmées à Coëtquidan début juillet 1945 d’où il sort aspirant en décembre. Sa carrière aurait pu s’arrêter là. Cependant il accepte de poursuivre ses études militaires à l’école d’application de l’Artillerie en zone d’occupation française en Allemagne. Sous-Lieutenant à l’issue de ce stage, il est volontaire pour partir en Indochine où il est affecté en Juin 1947 au Tonkin dans le Régiment d’Artillerie Coloniale du Maroc. Chef de section de 3 obusiers de 105 mm, il participe à de nombreuses opérations ayant pour but de s’implanter solidement dans la région.
Deux ans et demi d’une vie éprouvante pour tous ceux qui ont vécu cette guerre. Il quitte l’Indochine en décembre 1949, ayant fait l’objet de 4 citations.
Après diverses affectations, il suit le stage d’observateur pilote de l’ALAT, et prend les commandes en 1957 d’une escadrille d’avions légers en zone ouest oranais dans la région de Tlemcen. Période de participation intensive des opérations contre le FLN. Muté dans les environs d’Alger en 1959 en tant qu’Officier opérations, il rentre en métropole fin 1961. Au cours de ces quatre années, il fait l’objet de 5 nouvelles citations dont une à l’ordre de l’Armée.
Par la suite, il commandera le groupe ALAT de la 7ème Division expérimentale sous les ordres du Général de BOISSIEU, à Mulhouse, remplira les fonctions de chef de la section aéromobilité à l’Etat Major de l’Armée de Terre, et terminera sa carrière au commandement de l’ALAT des forces françaises en Allemagne fin 2002, après 39 ans de service. Commandeur de la Légion d’honneur, il est en outre titulaire de la médaille de l’Aéronautique et de nombreuses autres décorations.
Dès son arrivée à Nice, il s’engage dans le milieu associatif et s’implique largement, assumant, en particulier à la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur, la défense de notre Armée, le prestige de nos Ordres Nationaux , et la solidarité entre frères d’armes.